TWILIGHT AT NOON !

Simulation de la guerre nucléaire

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la guerre nucléaire et les effets exotiques des bombes atomiques, afin d'en permettre une meilleure simulation, tant du point de vue du rôliste que du wargamer.

RRRRRAAAAH !!! ON A TOUT PETE !!!

1: ON POUSSE...

OU: L'OUVERTURE DE LA SAISON DES CHAMPIGNONS !

-"Dis papa, comment ça marche la grosse boule ?"

-"C'est la fission fiston !"

La fission nucléaire, utilisée pour déclencher les explosion des bombes A, fait apparaître des noyaux atomiques instables qui, en se désintégrant en particules plus stables, produisent des rayons alpha, bêta, ainsi que les rayons gamma et neutroniques, extrêmement dangereux.

Les rayons gamma ont un pouvoir de pénétration de: 30 cm dans le béton 30 à 60 cm dans la boue 1 mètre dans l'eau

Voila des pouvoirs de pénétration qui laisseraient rêveuse n'importe quelle nymphomane en manque de "bien être", mais ne nous égarons pas (en plus c'est d'un goût...)

Il y a deux types de rayons gamma, et comme certaines lames de rasoirs bien connue, ils ont la propriété d'être à double action: le ler entame l'humain, et le 2eme achève l'humain avant qu'il ne se rétracte.

a) Les rayons gamma "instantanés", produits lors de l'explosion elle même n'ont en fait qu'une importance mineure, car ils irradient une surface déjà soumise à un effet de souffle dévastateur, et à un puissant rayonnement thermique: ceux qui ont été écrabouillés et carbonisés, se fichent pas mal d'être en plus rôtis comme des pigeons !

b) Les rayons gamma différés qui sont émis par la désintégration radioactive de particules produites par l'explosion: ils se condensent sur des résidus de poussière que l'explosion arrache du sol et expédie en altitude, où ils sont disséminés au dessus de grands territoires, créant de ce fait, de vastes champs de retombées. Plus une explosion est puissante, plus ces débris sont envoyés loin, parfois jusque dans la stratosphère, et plus il leur faut de temps pour redescendre: ils perdent ainsi beaucoup de leur radioactivité. Donc, paradoxalement, plus une explosion est puissante, moins ses retombées sont dangereuses. A qui je vais faire croire ça moi ?

Toutefois, si des centrales nucléaire ou des entrepôts de matériaux radioactifs étaient touchés par des bombes de forte ou très forte puissance, on assisteraient alors à la formation de vastes déserts radioactifs dans lesquels le sol et l'eau seraient empoisonnés pour des siècles, et peut être des millénaires.

Il faut tout de même signaler qu'un bâtiment réacteur de centrale résisterait sans problème, avec la salle de commande, à une explosion nucléaire tactique (1 à 3 kT: la plus plosible sur ce type d'objectif). La salle des machines (turbine, alternateur), dont les composants ne sont pas radioactifs, serrait rasée. Les objectifs de l'ennemi seraient donc atteints car leur but serait de réduire la production d'électricité du pays cible, pas de provoquer une catastrophe nucléaire.

 

TABLEAU DES EFFETS DES BOMBES NUCLEAIRES:

On en arrive aux choses serieuses:

Puissance

Destruction totale

Destruction majeure

Brulure 3èmè degré

Brulure 2ème degré

Brulure 1er degré

500 Rem

200 Rem

100 Rem

1 Kilotonne

250 m

500 m

750 m

1.5 km

2 km

500 m

750 m

1 km

100 Kilotonne

1 km

2 km

3 km

10 km

15 km

1 km

2.5 km

5 km

1 Mégatonne

4 km

10 km

15 km

25 km

50 km

8 km

10 km

20 km
Répartition des dégats:

-Effets mécaniques (c'est à dire le souffle dû à l'explosion): 50%

-Effets thermiques : 35%

-Effets des rayonnements: 15% (5% instantanés et 10% différés)

En ce qui concerne les bombes H (à hydrogène),je dirai simplement que l'energie produite par 1 kg de Deuterium lors du procesus de Fusion dans ces bombes là, est 6 fois supérieure à celle produite par 1 kg d'Uranium dans le processus de Fission des bombes A. Pour obtenir l'énergie nécessaire à leur fonctionnement, on utilise justement l'explosion d'une bombe A en gise d'allumette.

NB: Le Deuterium est un isotope de l'hydrogène, c.a.d.:un atome d'hydrogène avec un noyau de masse différente.

Cas de la bombe à neutrons:

La bombe N est une arme destinnée avant tout à stopper des formations tactiques de blindés. Elle contient une bombe A destinée à faire exploser une bombe H modifiée. Les effets de souffle et les effets thermiques sont réduits et correspondent pus ou moins ceux d'une bombe A de 1 KT.

Par contre, les effets des radiations sont bien plus importants

 

-L'EFFET DE SOUFFLE: detruit tout dans un rayon de 250 m.

A 300 m, les chars résistent.

Les bâtiments tiennent debout à partir de 700 m et les vitres se brisent à 1 000m

-BONUS:L'EFFET THERMIQUE: Les chars résistent à 300 mètres.

A 750 m, le papier et le tissus s'enflamment spontanément (les bâtiments qui auraient résisté à l'effet de souffle peuvent donc prendre feu jusqu'à 750m).

-RE BONUS: L'EFFET DES RAYONS GAMA:

A 600m: 10000 rems: mort immédiate.

A 900m: 1800 rems: mort entre 2 et 14 jours.

A 1300m: 200 rems: mort au bout de quelques semaines (sauf secour efficace).

A 1800m: dose négligeable

-EXTRA-BALL:L'EFFET DES NEUTRONS:

A 900m: 12000 rems: mort immédiate

A 1300m: 750 rems: mort en quelques semaines

A 1800m: 50 rems: négigeable

-TILT:EFFETS DES RADIATIONS:

0,5 rems : limite annuelle d'exposition pour le public.

5 rems : Limite légale annuelle d'exposition pour un professionnel (limite rarement approché en centrale).

10 Rems instantannés (modifications provisoire de la formule sanguine (Nbre de globules blancs) pendant 3 jours.

100 Rems instantannés : Nausée, vomissements.

200 Rems inst. : Rougeurs sur la zone exposée. On notera que les premiers chercheurs qui ne connaissaient pas les effets de la radioactivité on utilisé ce symptôme comme unité de mesure (!?!). On était brûlé ou pas. Cependant ceux qui sont morts d'un cancer (pas forcément imputables aux radiations, ne sont morts que plusieurs (dizaines) d'années après.

250 Rems inst. : Perte des cheveux, de la pilosité, premiers décès possibles (dans les jours suivants).

Dose semi-léthale : 450 Rems instantannés. La dose semi léthale est déterminée comme étant celle pour laquelle 50 % des personnes exposées décèdent des causes des radiations (dans un délai de 3 mois, la plupart du temps dans les 3 jours) sans avoir reçu de soins adaptés.

Les mutations génétiques ne sont quasiment pas possibles, Car si une cellule est atteinte :

-Soit elle meurt.

-Soit elle se répare.

-Soit elle devient "incontrôlable" et cela aboutit à un Cancer.

Une gamète sexuelle mâle (spermatozoïde) peut comporter une abération mais les spermatozoïdes sont changés tous les 20 jours par l'organisme (on peut donc vaillament "secouer l'infirmière" après 20 jours de convalescence sans assumer la parternité l'Eléphant Man !).

Pour les gamètes sexuelles femelles: les ovules sont présents dans les ovaires depuis la naissance de la femme et y restent jusqu'à l'expulsion du dernier d'entre eux . Une femme en étant de procréer ne peut pas savoir, dans les 15 premiers jours de la grossesse, qu'elle est enceinte: les retards de règles n'ayant pas encore été déctectés. Or, le foetus durant cette période est très fragile et supporte mal l'exposition aux radiations. Il peut mal se comporter mais dans la quasi-totalité des cas, il mourra. Signalons aussi que les organes sexuels feminins sont deux fois plus résistants que ceux des hommes.

On ne peut donc pas muter de son vivant (les gênes architectes veillent !)

Le résultat d'une forte dose est hélas moins spectaculaire : Beaucoup de cellules meurent, et ne font plus leurs boulot: Perte des fonctions digestives (foie HS, idem pour les intestins). Génése d'adrénaline HS. La plèvre devient poreuse et les poumons se remplissent de sang, de lymphe, les transmissions nerveuses sont altérées, le système immunitaire devient défaillant...

En cas de fortes radiations, on ne se transforme donc pas en calamar géant bleu fluo, on meurt, tout simplement. Les cancers, quant à eux, n'interviennent qu'à moyen et long terme.

Petites remarques avant de continuer:

Il convient d’expliquer clairement ce qu’il ne pourrait pas arriver, même avec l’explosion de toutes les armes atomiques:

-1: L'explosion pure et simple de la planète: il s'agit de bombes atomiques, pas du Déploseur Nova ! (cf: le jeu de rôle "Empire galactique")

-2: Faire bouillir les océans: chaud devant

-3: Changer l'axe de rotation de la terre: comment ne pas perdre le nord après cela ?

-4: Faire fondre. les pôles: pour une raison simple:il n'y a rien à y détruire, ils ne seraient donc pas visés ... quoi que ... un SNLE sournoit pourrait venir y trouver refuge. Et après ... ?

-5: Engloutir des continents entier: le manteau de la croûte terrestre est solide, et il ne cédera pas si facilement.Par contre, il est à craindre une montée des eaux en certains endroits en raison de la rupture de digues dues aux explosions nucléaires (en Hollande par exemple).

-6: La destruction totale de la vie sur la planète: en effet, il existe dans les grandes fausses sous marines, des espèces qui seraient hors d'atteinte des effets d'une guerre et qui n'ont pas besoin de lumière solaire pour vivre.Qui sait, peut être la vie reprendrait elle à la surface au bout de ... un millions d'années: n'est-elle pas tout d'abord apparue dans l'eau ? Ceci dit, nous reprenons notre propos:

 

2: CA MOUSSE...

OU: QUAND L'OZONE SE FAIT ULTRA-VIOLER.

Les armes de plus de 200 KT atteignent la stratosphère , y provoquent la combustion de l'atmosphère , et transforment l'azote N2 de l'air en NO, N02, N03 ... or,ces NOx détruisent la couche d'ozone.

La couche d'ozone supprimée ou au mieux gravement endomagée, les rayons Ultraviolets du soleil ne seraient plus arretés et se feraient une joie de venir nous rotir le steack, provoquant des cancers, et en prime (oh joie!) une alteration du systeme immunitaire.

Mais il y a plus grave (si! si!): les rayonnements Ultraviolets menaceraient la base de la chaine alimentaire en détruisant des plantes microscopiques (Phytoplancton que ca s'appelle) qui servent d'aliments à certains animaux marins. En remontant cette chaine, on pourrait arriver jusqu'à l'homme. Les cultures ne seraient pas non plus épargnées par la disparition de l'ozone: en quelque sorte, ce serait la "faim".

 

3: CA FUME!? ... ET AIN(SUIE) de (SUIE)te...

Dans les villes et les raffineries sont concentrés sur une faible surface des produits inflammables et toxiques (ou pouvant le devenir lors de leur combustion). Si de tels objectifs etaient visés en grand nombre. il en découlerait des émanations importantes de fumée et de suie qui empêcheraient la lumiere de passer: c'est ce que l'on appelle "l'hiver nucléaire", car il supprimerait l'effet de serre entrainant une chute des températures:

On a vu que les fortes explosions au sol propulseraient de fines particules jusque dans la haute stratosphère: cette poussière serait dabord soulevée par la boule de feu elle-même, puis aspirée par le pied du champignon. Mais elles provoqueraient surtout de gigantesques incendies renforcés par la rupture des conduites de gaz.

Le bois, le pétrole, le plastique, le bitume, le gaz naturel brûlent très bien et sont presents en grande quantité dans les aglomérations: de véritables ouragans de flammes pourraient se déclncher.

Or, les combustions vives transforment une bonne partie des matières organiques en carboqne élémentaire, c'est à dire en fumée de suie trés noire.

Ces énormes paquets de fumée s'élèveraient pour couvrir tout l'horizon (ce serait un horizon funebre en quelque sorte...).

Et c'est la que se situe le problème, car la fumée, la suie, la poussière, injectées à haute altitude, empecheraient la lumière solaire d'arriver au sol, ce qui contribuerait déja à refroidir la terre: il risquerait de plus de faire presque aussi sombre le jour que la nuit.

Mais ces epais voiles noirs ne pourraient surtout pas permettre aux rayons solaires d'atteindre la basse atmosphère qui contient principalement les gaz provoquant l'effet de serre.

En effet.certains gaz de l'atmosphère (CO2 et Vapeur d'eau), laissent passer la lumière solaire visible, mais pas les rayonnements infrarouges dont l'émission par la terre en direction de l'espace tendrait à la refroidir. Ces gaz sont donc comme un "manteau" qui rechauffe la terre.

L'effet de serre stoppé, un refroidissement considérable de la terre serait à envisager. Il est à signaler qu'un hypotetique lessivage par les pluies n'entraînerait qu'une diminution de 10% de la quantité de fumée.

La température moyenne d'un point émergé du globe (selon sa position et les saisons,l 'heure ) est de 13°c. Sans effet de serre, cette température pourrait perdre entre 15 et 25°c, entrainant un gel total durant des mois, et peut etre même quelques années, d'ou le nom "d'hiver nucléaire". Une fois les fumées et les radiations retombées, les rayons Ultraviolets s'en donneraient à coeur joie pour tuer ce qui ne l'a pas encore été...

-"Regardez: yen a un qui bouge encore ! ... ah non, c'est le vent..."

ATTENDEZ: ce n'est pas fini ! Une explosion nucléaire disperse des atomes de plutonium non "brulés" (isotopes, survivant des fissions, ...). Ce plutonium ainsi que d'autres produits de fission ne sont pas que radioactifs, ils sont aussi très toxiques, puisque ce sont des métaux lourds (plomb, plutonium, uranium, arsenic, ...).

1 gramme de Plutonium, par exemple, est 1000 fois plus dangereux par sa toxicité que par ces effets radiologiques. Il y a donc aussi de fortes chances de mourir d'empoisonnement .

Ajoutons à cela que, du fait des incendies des villes, il est à craindre d'importantes émanations de gaz toxiques (Pyrotoxines), ou encore, la dispertion sur un vaste territoire de residus de fibres d'amiente (qui sert d'isolant dans beaucoup d'immeubles), entrainant des risques prolongés de cancers.

Dans les raffineries de pétrole, les stocks de souffre issus du carburant traité pourrait, en brûlant, former des panaches d'acide sulfurique entraînés par le vent. Il se produirait alors des pluies acides dans un rayon important autour des raffineries.

Quoi qu'il en soit, une extermination massive des espèces est à envisager, y compris celle de l'homme.

 

4: LE CAHOS SUPREME:

C'est la famine qui serait le facteur le plus dévastateur: l'effondrement des systemes politiques et sociaux ferait perdre toute valeur à l'argent: se nourrir devendrait le but ultime. Or, les récoltes seraient detruites, par le feu et les radiations, puis le froid et l'obscurité qui empêcherait le phénomène de photosynthèse. Le manque de médecins, de médicaments, de materiel médical et d'hygiène accélérerait la propagation des infections et des maladies. Il ne faut pas s'attendre à ce que des gens affamés, malades et désèspérés rèstent sages. Les pillages seraient légion. La police et l'armée, inexistantes ou très désorganisées ne pourraient pas agir efficacement. La loi du plus fort s'imposerait (ceux qui possèdent des armes personnelles) dans un but égocentrique de survie, au détriment des plus faibles. Ceux-ci seraient exterminés ou rejettés des abris si il y en a, pour cause de manque de nourriture ou de place.

Les bases technologiques dévastées,les ressources détruites, une haine sauvage contre les scientifiques et les intellectuels serait à craindre. Il y aurait un retour à la superstition et à un très dur nationalisme. Ce serait la destruction pure et simple de notre civilisation: une ère de barbarie ferait son apparition (Qui a dit Mad Max ?).

 

LA NUIT D'APRES:

Pour pouvoir survivre, il faudrait dabord:

-Echapper aux frappes directes, avoir la possibilité de se mettre à l'abris du froid, de la radioactivité, des rayons UV, posséder un stock de vivre et d'eau potable suffisant, attendre que la suie et la radioactivité retombent (ce qui pourrait prendre des mois), attendre encore que la couche d'ozone se reforme (on ne sortirait que la nuit). Une fois tous ces dangers surmontés (si c'est possible), il faudrait trouver un moyen de subvenir à ses besoins sans trop de difficultées.Voici l'ordre de priorité de ces besoins:

1: Nourriture (animale,vegetale,graines pour l'agriculture...)

2: Médicaments

3: Armement

4: Vetements (il ferait froid au début)

5: Moyen de transports

6: Objets divers

Les armes à feu seraient très précieuses mais les munitions se rarefiraient vite. L'armement deviendrait de plus en plus artisanal au fur et à mesure que le temps passerait: un parc-mètre servirait de massue, un panneau de bouclier, un saladier de casque,des moceaux de vitres de lames etc...

Quelqu'un qui a faim n'a rien à perdre: il peut se montrer très dangereux.

La penuerie peut le pousser à l'antropophagisme, ou à exhumer les nombreux cadavres pour les devorer, entrainant une prolifération de terribles maladies.

L'esperance de vie chutterait: A 40 ans,on serait considéré comme un vieillard.

Il est fort possible que,dans un premier temps, les savants et les "vieux" disparaissent, rendus responsables de la catastrophe par les jeunes générations. La science serait mal vue, voir banie, et on oublierait, volontairement ou non, au fil des ages, le fonctionnement complexe de certainnes machines.

On reviendrait à un mode de vie ancestral peut etre jugé meilleur, sans pouvoir ou vouloir l'améliorer

L'image de la civilisation du monde d'avant qu'auraient les descendants des survivants, se déformerait peu à peu (diparaitrait peut etre ?). Elle évoquerait pour certains le mythe du paradis perdu, et pour d'autres, l'erreur à ne jamais renouveler,suivant l'etat d'esprit du clan.

La subsistance des survivants etant un peu mieux assurée qu'au début, il pourrait y avoir un renversement de tendance, et une voloité de connaître ce qu'etait ce monde d'avant. On assisterait peut etre à des migrations vers les anciens sites bombardés, villes, dépots, ce qui ne serait pas sans dangers. Les découvertes faites pourrait etre mal interprétées et donner lieu à de fausses croyances: A quoi peut donc bien servir un aspirateur ou un lave linge pour quelqu'un qui n'en a jamais vu?

Ces voyages d'exploration seraient dictés par nécessité de verifier une légende,d'echapper à un danger naturel, animal ou hummain.

Lors d'une partie de jeu de rôle dans les uinvers post-apo, les PJ sont souvent démunis et se sentent perdus, luttant contre des facteurs plus forts qu'eux, qu'ils soient naturels (tsunamis, seismes, ouragans) ou humains: les PNJ qu'ils auront à affronter sont souvent déshumanisés, mégalomanes, mais aussi démoniaques, et machiavéliques. Les joueurs doivent avoir l'impression de se sentir pris dans une tourmente formidable qui finira par les broyer, car plus ils auront ce sentiment de faiblesse et d'impuissance face à l'adverité, plus ils en retireront du prestige si ils s'en sortent.

On peut aussi imaginer dans ce même monde, des gens mis en hybenation lors de la catastrophe, et se reveillant 10, 20, 100 ans ou plusieurs siècles plus tard. Ayant preservé une partie de la technologie avec eux, il seraient peut etre pris pour des dieux par les autres survivants. Ils pourraient soit essayer de s'en servir pour rebatir une societé technologique au profit de tous, soit, au contraire, ne l'utiliser que dans un but égocentrique de domination...

 

L'APOCALYPSE A LA CARTE

Allons,allons, pas de pessimisme superflux: ce n'est pas parceque l'on appuie sur un bouton que l'on va se retrouver à coup sûr dans le cirage et comme au temps de Rahan ... euh, enfin...si, peut être...

Pour preuve, voici la liste des 6 types d'hiver nucléaire classés par ordre d'importance croissante:

Guerre nucléaire de classe 1:

-Très peu d'explosions nucléaires, les villes sont épargnées.

-Les éffets secondaires (froid,obscurité,radioactivité,pyrotoxines ... ) sont très inférieurs aux effets directs des bombes dans les pays en guerre, et insignifiants ailleurs, pas d'hiver nucléaire.

Guerre nucléaire de classe 2:

-Assez peu d'explosions nucléaires

-Quantité de fummée limitée à un lessivage efficace par la pluie

-Abaissement de la température dans l'emisphère nord (il serait le plus touché car 3/4 de la population mondiale y vit).

-Precipitation perturbées, entrainant des problèmes graves pour l'agriculture et des famines.

-Ciel un peu assombri, et les pays non belligérants ressentirait aussi les effets decrits ici

-Pertes dues à l'hiver nucléaire < pertes dues aux effets directs.

Guerre nucléaire de classe 3:

-Explosion de 3000 à 6000 têtes strategiques; refroidissement et obscurcissement sensible. Sécheresse et dégagement important de pyrotoxines; retombées radioactives et perturbations atmosphériques: baisse moyenne de la température:10°c.

-L'intensité lumineuse à midi serait réduite au 2/3. Aprés plusieurs mois, elle remonterait pour dépasser son niveau antérieure cause des rayons U.V.

-Effondrement de l'agriculture: trés importante famine y compris dans les pays non bellgérants

-Pertes dues à l'hiver nucléaire=Pertes directes dans les pays en guerre.

Guerre nucléaire de classe 4

Gelées massives au coeur des continents bombardés: Graves perturbations climatiques. Importante toxicité chimique et radioactive. Couche d'ozone très endomagée dans l'emisphère nord. La lumière atteignant le sol suffit tout juste au procésus de photosynthèse. Durant le 1 er mois, joumées couvertes; nuit sans étoiles. La survie de plusieurs especes serait menacée, dont celle de l'homme. Les retombées auraient de graves consequences, mais secondaires par rapport aux dégats climatiques. Le flux accru des rayons U.V. après dissipation de la fummée aftèrerad l'équilibre alimentaire pendant des années.

Guerre nucléaire de classe 5:

-Moins de 1% de la lumière solaire nous parviendrait; Durant des mois: crépuscule en plein midi. Arrêt du procesus de photosynthèse et sévères conséquences climatiques à long termes. L'agriculture (utilisant des stocks de semences épargnées)retomberait au mieux à des rendements moyenâgeux. Les ravages durables infligés à la nature dépasseraient de beaucoup les éffets de la guerre eux mêmes et une renaissance rapide de la civilisation serait improbable: trop de radioactivité d'U.V. presque plus d'ozone. L'existance des très rares survivants ne serait peut etre meme plus assurée...

Guerre nucléaire de classe 6:

L'apocalypse total: toutes les armes nucléaires ou presque sont envoyées sur les villes, les dépots de pétrole ... sur tout le globe. Durant des mois (des années ?), il ferait aussi sombre le jour qu'avant la guerre les nuits de pleine lune. Des continents entier gèleraient. Un tel hiver nucléaire serait la pire chose qui puisse arriver à tous les niveaux: la vie à la surface de la planète serait, sauf miracle, totalement anéantie.

Et il se peut que, plusieurs siècles après l’atomisation générale, un visiteur venu de l’espace (attiré par exemple par les ondes radios que nous émétions avant la guerre), trouve, en creusant le sol, une fine couche de suie radioactive, presente sur tout le globe. Au dessous, il y aurait les vestiges de notre civilisation anéantie, et au dessus, Rien...

Informations complémentaires

Je remercie Mr Xavier Galmiche pour son aide concèrnant les effets des radiations